Français modifier

Étymologie modifier

(1985)[1] Création de Pierre Desproges dans son roman Des femmes qui tombent[1]. Construit avec le préfixe postéro-, le suffixe -pode et le suffixe -er pour former un verbe du premier groupe.

Verbe modifier

 
Mussolini se fait postéropoder par Haïlé Sélassié Ier.

postéropoder \pɔs.te.ʁo.pɔ.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Très rare) Donner un coup de pied aux fesses.
    • Il se mit au volant, mais ne put démarrer. Hurla, gémit, claqua la portière, se promit de postéropoder le garagiste qui venait huit jours plus tôt de réviser l’auto. — (Pierre Desproges, Des femmes qui tombent, 1985)
    • Salir cette institution qu’est Jean Réno, (qui, je te le rappelle, porte les mêmes initiales que notre seigneur Jésus Rist), c’est lâche, et indigne de l’esprit brillant que tu fus jadis, avant que tes neurones ne finissent par clapoter au fond de cette bière belge dont tu te délecte au déjeuner. Que tous les Jeanrénologues se joignent à moi pour te conspuer, te flétrir, t’agonir, et te postéropoder. — (Justine TITEGOUTTE (pseudonyme), commentaire à l’article du GORAFI Jean Reno sera désormais une matière comme les autres au lycée, commentaire posté le 27 juin 2014) Note : Le GORAFI est un journal parodique.
    • Si les français on pourrait imaginer qu’aux municipales Astérix a pris de la potion magique libérale et a mis une droite au premier ministre qui a décolé ! A-t-il atterri ? On pourrait appeler cela postéropoder un postéropode ! On regarde en l'air pour le voir retomber ? — (Roland (pseudonyme), commentaire à l’article Déficit public : la mise en place d'un délai liée au prochain pacte de stabilité (Juncker) du site latribune.fr, commentaire posté le 19 avril 2014)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. a et b Thierry Prellier, Petit Dictionnaire des mots rares, Le cherche midi éditeur, 2000, page 291