Français modifier

Étymologie modifier

Emprunté au latin praeceptum (« précepte, leçon, règle »), dérivé de praecipere signifiant « prendre avant, prendre le premier » ou encore « recommander », « conseiller », « prescrire »[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
précepte préceptes
\pʁe.sɛpt\

précepte \pʁe.sɛpt\ masculin

  1. Règle ; leçon ; enseignement.
    • Le maître de danse lui fit observer, avec toute la politesse possible, qu'on devait dire le coude-pied, parce que , disait-il , en joignant l'exemple au précepte, le pied fait le coude en cet endroit. — (Alexandre Boniface, Manuel des amateurs de la langue française, 1re année, 1813, Paris : chez l'auteur, chez Pillet, chez Le Normant, chez Périsse & Compère, chez Alex. Johanneau, de l'Imprimerie Pillet, 1814, p. 151)
    • Le gracieuse négligence, la hardiesse naïve de la Fontaine furent inappréciées par le grand roi ; mais le froid et correct Boileau donna à la poésie des préceptes tels que Louis les auraient donnés lui-même — (Théophile Lavallée, Histoire des Français depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1830, Paris, Charpentier, 1858, 20e éd., t.3, chap.4, p.283)
    • « Ils sont partis par-là.
      — Selon les préceptes du commodore Holmes : « Si un criminel part dans une direction, cherchez-le dans la direction opposée. » »
      — (Les Nouvelles Aventures de Lucky Luke, 2001, épisode 3)
  2. Règle morale ou religieuse.
  3. (Philosophie) Ce qui ne peut pas ne pas être autrement.
     Référence nécessaire
  4. (Religion) Commandement et, surtout, commandement de Dieu, ou commandement de l’Église, etc.
    • Il en est résulté une conviction profonde que le salut dépendait de l’accomplissement rigoureux du précepte, et que ce précepte lui-même avait été établi par Dieu, […]. — (Anonyme, Le Clergé en Espagne, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
    • Pour l’essentiel, les Gâtineaux se situent dans la norme catholique en observant et respectant massivement les grands préceptes de l’Église de la Contre-Réforme. — (Jacques Peret, Les paysans de Gâtine poitevine au XVIIIe siècle, Geste éditions, 1998, p. 238)
    • Pour Almaengien, le Grand Maître de la secte adamite dont Bosch n'a fait que suivre les préceptes, la notion du péché originel n'existe pas. — (Jérôme Peignot, Les jeux de l'amour et du langage, page 134, 2009)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier