Français modifier

Étymologie modifier

Mot dérivé de copernicien, avec le préfixe pré-.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin précopernicien
\pʁe.kɔ.pɛʁ.ni.sjɛ̃\
précoperniciens
\pʁe.kɔ.pɛʁ.ni.sjɛ̃\
Féminin précopernicienne
\pʁe.kɔ.pɛʁ.ni.sjɛn\
précoperniciennes
\pʁe.kɔ.pɛʁ.ni.sjɛn\

précopernicien \pʁe.kɔ.pɛʁ.ni.sjɛ̃\

  1. (Astronomie) Relatif à une période antérieure à l’apparition des théories de Nicolas Copernic.
    • Grâce à l’extension du domaine de la sterling et des pays dont la monnaie entretient un rapport à peu près fixe avec la sterling, enfermés qu’ils sont dans un monde qui vit par soi et pour soi, l’illusion anglaise est plutôt comparable à celle de l’homme précopernicien, qui voyait tourner autour de son monde immobile le soleil et les étoiles. — (Henri Hauser (avec la collaboration de Jean-Jules Denuc et P.-J. Burin), Recherches et documents sur l’histoire des prix en France de 1500 à 1800, page 74. Les presses modernes, 1936-1937 (réédition en fac-similé 1985).)
    • Mais un astrophysicien n’est nullement gêné, en admettant qu’il veuille en prendre conscience, par l’emploi d’une expression comme le soleil couchant, lors même qu’elle se fige en savoir archaïque, précopernicien. — (Claude Hagège, L’homme de paroles : contribution linguistique aux sciences humaines, chapitre VI (« La langue, le réel, la logique »), page 146. Éditions Fayard, collection « Le temps des sciences », 1985.)
    • Cette théorie nous montre combien le monde précopernicien est différent du nôtre. — (Gabriel Gohau, Les sciences de la terre au XVIIe et XVIIIe siècles : naissance de la géologie, Première époque (« Les fondateurs »), chapitre II (« Les fossiles »), page 48. Éditions Albin Michel, collection « L’Évolution de l’Humanité », 1990.)
    • Mais notons aussi que Kircher, bien que géocentriste, ne vit manifestement plus dans le cosmos précopernicien. Il voit la Terre comme un astre isolé, et peut offrir à son lecteur une vue générale du globe et des canaux souterrains qui font communiquer les océans et les fontaines, ou le feu central et la bouche des volcans. — (Jacques Roger, Pour une histoire des sciences à part entière, page132. Éditions Albin Michel, 1995.)

Traductions modifier