Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de prendre et de acte.

Locution verbale modifier

prendre acte \pʁɑ̃.dʁ‿akt\ intransitif — (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. (Droit) Retenir formellement une information, dans le but de pouvoir s’en prévaloir plus tard.
    • Je pensai que j’avais été trop aimable ou familière avec Adam Johnson et je rédigeai un texte froid et distant : monsieur Saito prenait acte de la décision de monsieur Johnson et conformément à ses volontés jouerait au golf avec lui. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, page 11)
  2. (Par extension) Comprendre et agir.
    • Le retour des Pompiers à Orsay en 1986 n'infirme pas cette interprétation : il était le résultat d'un pragmatisme économique qui, prenant acte de la demande étrangère et notamment anglo-saxonne, entendait mettre en valeur un fonds d’œuvres jusque-là délaissées. — (François Derivery, Art et voyeurisme, des pompiers aux postmodernes : essai, EC éditions, 2009, page 8)
    • Cela ne se fait pas sur les plateaux de télévision. Il faut se poser, prendre acte. — (Nicolas Hulot, Audrey Garric, Rémi Barroux, Alexandre Lemarié et Abel Mestre, Nicolas Hulot : « Le monde d’après sera radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et il le sera de gré ou de force », Le Monde. Mis en ligne le 6 mai 2020)

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier