Français modifier

Étymologie modifier

De prendre et mouche.

Locution verbale modifier

prendre la mouche \pʁɑ̃.dʁə la muʃ\ intransitif — (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. Être piqué par une mouche du genre taon.
    • – Aujourd'hui, les bœufs ont pris la mouche dans le pré Buffier… ils ont emporté la faucheuse et l'ont à moitié démolie… — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 18)
  2. (Sens figuré) (Familier) Se vexer, se fâcher ou s’irriter tout à coup, pour un léger sujet, mal à propos.
    • – C’est ça, prenez la mouche !
      – Je ne prends pas la mouche, monsieur Frédéric, j’essaie de vous expliquer.
      — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 24)
    • Sous le cerisier le plus proche, Rinri me chanta des bluettes. Je ris, il prit la mouche :
      — Je pense ce que je chante.
      — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 73)
    • Or Vladi avait ses têtes. Et M. Valet, qui n’en faisait pas partie, avait pris la mouche — (Pierre Lemaitre, Couleurs de l’incendie, Albin Michel, 2018)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Voir aussi modifier

Prononciation modifier

Références modifier