Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de prendre, le et bois : au départ, l’expression est utilisée à propos de colons qui doivent défricher et souvent travailler comme bûcherons pendant l’hiver[1].

Locution verbale modifier

prendre le bois \pʁɑ̃.dʁə lə bwa\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. (Québec) S’installer pour un temps en forêt, loin de la ville.
    • Lors de mon dernier séjour au Québec, j’ai entendu pour la première fois l’expression « prendre le bois ». C’est une femme québécoise qui, chaque année, avec trois ou quatre amies, se retire dans un chalet ou sous une tente en forêt, loin de la « civilisation » comme elle dit, pour vivre autrement. — (Jacques Salomé, La ferveur de vivre, Albin Michel, Paris, 2012)
    • Au Canada, il y a une multitude de raisons (et de façons) de prendre le bois en hiver. Les habitants du Québec sont devenus les pros des mille et une manières de profiter de la forêt. — (3 raisons de prendre le bois au Canada, motoneiges.com, 29 mars 2017)
    • Elle retourne à Montréal, le temps de vendre tout ce qu’elle possède. Et voilà qu’à l’hiver 2013, l’urbaine débarque dans sa cabane pour «prendre le bois». — (Gabriel Béland, Gabrielle Filteau-Chiba: prendre le bois et la plume, lapresse.ca, 27 février 2018)
    • Et le chroniqueur plein air, aventurier, alpiniste, Alexis Nantel, dit Alexis le randonneur, sorti du froid polaire, invite les amateurs de plein air à prendre le bois en sécurité. — (Ernie Wells, José Boily lance l’encan de la Fondation de la Faune et on prend le bois avec Alexis Nantel, journallesoir.ca, 4 février 2022)

Traductions modifier

Références modifier