Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de prendre et de pour.

Locution verbale modifier

prendre pour \Prononciation ?\ transitif (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. Considérer comme ; traiter comme.
    • Ce millionnaire - qui ne l’avait pas toujours été - payait de mine et personne ne l’aurait pris pour un parvenu. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 58)
    • Elle racontait tant de choses, que plusieurs des parents finirent par la prendre pour ce qu'elle se donnait. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
    • « Non ! mais pour qui me prenez-vous ! » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
    • Elles deux ne pouvaient passer pour des aristocrates ; au mieux pouvait-on les prendre pour des hoberelles d'une lointaine province. — (Gérard Hubert-Richou, Le Sceptre et le Venin, Boulogne-Billancourt : MA éditions, 2013, chapitre L)
    • Il avait une grosse tête d'Irlandais, des cheveux gris coupés très ras, et très peu de gens l’auraient pris pour un comptable, un chef d'orchestre ou un chauffeur de taxi. Pour une sténodactylo non plus d'ailleurs – il s'en sortait pas mal sur une machine à écrire, mais n'utilisait que deux doigts. — (Lawrence Block, Le Coup du hasard, traduit de l'anglais par Alain Defossé, Calmann-Lévy, 2013, chapitre 2)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier