prendre ses quartiers

Français modifier

Étymologie modifier

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Locution verbale modifier

prendre ses quartiers \Prononciation ?\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. (Vieilli) S’installer à demeure.
    • Simonot était du nombre, et Suzon passait une partie de la journée à cuisiner, en compagnie de Mme Jeanne, qui avait pris ses quartiers dans un hôtel voisin dont on nous dispensera de faire la description ; […]. — (Wilfrid de Fonvielle, Aventures d'un français au Klondyke, illustrations d'Edyck, Paris : Société française d'éditions d'art, 1901, chap. 17 : La lettre sauvée)
    • Avec un peu de chance, Madeline ne mettrait jamais les pieds à Easy Creek. Apparemment, il y avait un deuxième site, sur les berges d'une rivière. Elle y prendrait peut-être ses quartiers, avec un peu de chance... Non. — (Victoria Dahl, Sexy Girls, tome 1 : Pas si sage..., traduit de l'anglais, éd. Harlequin, 2015, chap. 9)
    • Comment ai-je pu ne pas vous reconnaître? Il est vrai que vous êtes bien changé. J'espère que vous serez encore mon hôte, et que vous prendrez vos quartiers chez moi pendant votre séjour ici. — (James, « La dernière des fées », traduit de l'anglais, chap. 7, dans la Revue de Paris, tome 4 (avril), Bruxelles : chez Meline, Cans & Cie, 1848, p. 74)
    • Il ordonna que les gens d’armes ne prissent leurs quartiers que dans les villes murées, où les bourgeois, armés pour la défense commune, pouvaient repousser leurs violences. Il leur interdit, sous les peines les plus rigoureuses, de s'écarter dans les villages voisins, soit pendant leurs garnisons, soit pendant leurs étapes. — (Eugène Bonnemère, Histoire des paysans, tome 2, livre 5e (XVIe siècle), chap. 1, 2e édition, Paris : chez Sandoz & Fischbacher, 1874, p. 2)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier