prendre son mal en patience

Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de prendre, mal et patience.

Locution verbale modifier

prendre son mal en patience \pʁɑ̃.dʁə sɔ̃ ma.l‿ɑ̃ pa.sjɑ̃s\ intransitif — (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. Supporter une souffrance avec résignation ; souffrir patiemment.
    • — Eh ! ma mignonne ! de quoi vous inquiétez-vous ? répondit Jeanne. Si mon parrain n’a pas tout ce qu’il lui faut pour être heureux, il l’aura bientôt. Ça ne peut pas manquer. Prenez donc son mal en patience : il passera. — (George Sand, Jeanne, 1844)
    • En attendant de connaître l’identité de leur nouveau patron, les hiérarchies des forces de l’ordre prennent leur mal en patience et jouent elles aussi au petit jeu des pronostics. — (Nicolas Chapuis, Au ministère de l’intérieur, la chaise vide occupe tous les esprits, Le Monde. Mis en ligne le 10 octobre 2018)
    • Il accepta cette dernière lubie, une concession faite à son état, et prit son mal en patience. — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)

Traductions modifier

Prononciation modifier

  • France (Lyon) : écouter « prendre son mal en patience [Prononciation ?] »
  • France (Lyon) : écouter « prendre son mal en patience [Prononciation ?] »

Références modifier