Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de prendre et de parti.

Locution verbale modifier

prendre son parti \pʁɑ̃.dʁə sɔ̃ paʁ.ti\ intransitif — (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. Se résoudre, se décider, choisir un moyen, un expédient dans une affaire difficile et douteuse.
    • Eric était mal préparé à supporter l’insignifiance de son job, un aspect que tout le monde, ou presque, considère comme un désagrément dont il faut prendre son parti. — (David Graeber, traduit par Élise Roy, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018, ISBN 979-10-209-0633-5)
  2. (Par extension) Prendre son extrême et dernière résolution.
    • Il est inutile de lui parler davantage de cette affaire, il a pris son parti.
  3. Se résigner à ce qui doit arriver.
    • Voyant qu’il ne pouvait pas guérir, il prit son parti et se disposa à la mort.
    • Un autre sujet de conflit, c’était mes lectures. Ma mère n’en prenait pas son parti ; elle pâlit en feuilletant La Nuit kurde de Jean-Richard Bloch. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 317)

Notes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier