Français modifier

Étymologie modifier

(1509)[1] Du moyen français priapée[1], lui-même issu du latin priapeia (« ensemble de poèmes de différents auteurs sur Priape »)[1], pluriel neutre de l’adjectif latin priapeus[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
priapée priapées
\pʁi.ja.pe\

priapée \pʁi.ja.pe\ féminin

  1. (Désuet) Pièce de poésie obscène, peinture licencieuse
    • Les priapées sont des fêtes en l’honneur du dieu des jardins.
  2. (Littéraire) Orgie sexuelle.
    • Une humanité douloureusement concupiscente hantait l’apparence de ma chair ; l’appel de la luxure faisait lever dans mon imagination des rêves lourds et brûlants, des tumultes de priapées. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 16.)
    • C’était au printemps […] les fleurs du ghetto avaient beau être laides, elles n’en faisaient pas moins leur boulot de fleurs […]. Il y avait de la priapée dans l’air. — (Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux, Albin Michel, Paris, 1993, p. 114 de l’éd. 2011)
    • Tout dépendait de la compréhension que l’on avait d’Édimbourg comme ville fort cultivée et respectable en apparence, mais dissimulant tout un monde de priapées. — (Alexander McCall Smith, Le monde selon Bertie, page 245 [traduction française]. Éditions 10/18, no 4761, 2010.)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Sources modifier

Bibliographie modifier