Français modifier

 

Étymologie modifier

(Date à préciser) Mot  composé de promener et de couillon

Nom commun modifier

Invariable
promène-couillons
\pʁɔ.mɛn.ku.jɔ̃\

promène-couillons \pʁɔ.mɛn.ku.jɔ̃\ masculin invariable

 
Un promène-couillons.
  1. (Familier) (Péjoratif) (Navigation) Vedette qui permet aux touristes de réaliser de courtes croisières.
    • Il y a d’autres bateaux, de tous genres, dont le sillage perdure quelquefois du pont de l’Alma à celui des Invalides, entre les horizons aval du Trocadéro et amont du Grand Palais (la verrière émerge de frondaisons vertes, jaunes, brunes et rouges) : promène-couillons aux flancs habillés de bouées sur toute la longueur, péniches d’où s’échappent rarement des bouffées d’accordéon, canots boudinés des sapeurs-pompiers, vedettes grises de la police fluviale avec leur gyrophare ou simples embarcations monomotrices bruyantes, rapides et privées, arrogantes comme dans un port azuréen, l’été. — (Pierre Marcelle, Articles de Paris, Le Dilettante, 1989)

Variantes orthographiques modifier

Quasi-synonymes modifier

Forme de nom commun modifier

Singulier Pluriel
promène-couillon promène-couillons
\pʁɔ.mɛn.ku.jɔ̃\

promène-couillons \pʁɔ.mɛn.ku.jɔ̃\ masculin

  1. Pluriel de promène-couillon.
    • Un jour qu’elle repartait sous une averse, Fabien lui dit :
      « Belle-mère, il vous faudrait un promène-couillon.
      — Un promène-couillon ? Qu’est-ce que c’est que cette affaire ?
      — Vous savez bien, ces petites voitures où on n’a pas besoin de permis.
      — Pourquoi tu les appelles comme ça ?
      — Parce que nous sommes passés en Vendée et, là-bas, tout le monde les nomme des promène-couillons. En arrivant dans les Deux-Sèvres, on m’a dit qu’il n’y avait qu’en Vendée qu’on leur donnait ce nom-là. J’ai demandé pourquoi, on m’a répondu que c’était sans doute parce qu’il y en avait davantage là qu’ailleurs, répondit Fabien en riant.
      Mais, ajouta-t-il sérieusement, le nom ne fait rien à l’affaire. Vous seriez tout de même bien plus à l’abri qu’avec votre pétarou. Et puis, on peut tenir deux devant et les commissions derrière.
      — (Geneviève Callerot, Treize grains de maïs, Éditions Gérard Tisserand, Paris, 2004 (1986))

Traductions modifier

Prononciation modifier