Étymologie

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Du latin prorogare.

proroger \pʁɔ.ʁɔ.ʒe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Prolonger le temps qui avait été pris, qui avait été donné pour quelque chose.
    • Elle [la petite phrase musicale] reparut, mais cette fois pour se suspendre dans l’air et se jouer un instant seulement, comme immobile, et pour expirer après. Aussi Swann ne perdait-il rien du temps si court où elle se prorogeait. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio no 1924, 1987, page 346)
    • On a prorogé le délai qu’on lui avait donné.
    • Proroger le terme accordé pour l’exécution d’un traité.
    • Proroger une dispense.
    • La Ville a prorogé aujourd’hui le contrat de Decaux, le temps de lancer un nouvel appel d’offres où la publicité lumineuse n’aura pas lieu d’être tant qu’un nouveau règlement n’aura pas été négocié. — (Jean-Michel Thénard, Paris s’affiche encore avec Decaux, Le Canard Enchaîné, 25 octobre 2017, page 4)
  2. (Droit public) Suspendre les séances d’une assemblée et en remettre la continuation à un certain jour.
    • Le mois suivant, Charest choisit de proroger afin de prononcer un discours marquant. — (Antoine Robitaille, Pourquoi Legault «proroge», Le Journal de Québec, 5 octobre 2021)
    • L’assemblée se prorogea jusqu’au mois de novembre.

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Références

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