Français modifier

Étymologie modifier

Rétroformation d’un verbe « régulier » en français sur la base de prostré, issu du latin prostratus, participe passé de prosterno (« étendre, mettre à terre, prosterner »)→ voir prosterner.

Verbe modifier

prostrer \pʁɔs.tʁe\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Rare) Affaiblir, mettre dans un état de prostration.
    • Aimer, pour prostrer la fatalité. — (site el-mandoline.net)
    • La peur passive nous prostre, fait échec à toutes les représentations motrices, relâche les sphincters, ralentit les mouvements du cœur et la respiration. — (J. Vuillemin, Essai signif. mort, 1949, page 112)
    • Je restais convaincue que le péché est la place béante de Dieu et je me perchais sur mon tabouret avec la ferveur qui me prostrait, enfant, au pied du Saint-Sacrement : […] — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 383)

Apparentés étymologiques modifier

Prononciation modifier

Références modifier