pupille de la Nation

Étymologie

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Composé de pupille et de Nation.

Locution nominale

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Singulier Pluriel
pupille de la Nation pupilles de la Nation
\py.pij də la na.sjɔ̃\

pupille de la Nation \py.pij də la na.sjɔ̃\ masculin ou féminin

  1. Protection supplémentaire accordée à un enfant et ne se substituant pas à la famille lorsque le père, la mère ou le soutien de famille est invalide ou décédé au cours de faits de guerre ou d’une mission de sécurité publique.
    • Jean est pupille de la nation, alors de bourse en bourse, il et devenu un grand savant, un grand physicien, et un militant du Parti. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 300)
    • Tous pupilles de la nation, ils faisaient depuis l’âge de cinq ans l’apprentissage du garde à vous, du salut, de la gamelle. — (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
    • En effet, elle était née à Moulins le 11 avril 1914, et bientôt la première guerre mondiale faisait d'elle une pupille de la Nation, son père ayant été tué en Belgique dès le commencement des hostilités. — (Bulletin de la Bibliothèque nationale, 1977)
    • Le petit orphelin de guerre, pupille de la Nation, connut une enfance très protégée, couvé et choyé par sa mère et ses tantes. — (Paul Guichonnet, Paul Payot dans le livre Mont-blanc: conquête de l'imaginaire, éditeur La Fontaine de Siloë, 2002)

Voir aussi

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