quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console
Français modifier
Étymologie modifier
Locution-phrase modifier
quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console \kɑ̃ ʒə mə ʁə.ɡaʁd ʒə mə de.zɔl kɑ̃ ʒə mə kɔ̃.pɑʁ ʒə mə kɔ̃.sɔl\
- (Québec) Si on prend comme point de repère autrui, le moi n’est pas si mauvais.
- Le défunt Daniel Johnson, premier ministre du Québec dans les années 1960, se plaisait à dire « Quand je me regarde, je me désole; quand je me compare, je me console ». Je pensais à cette maxime récemment dans ma réflexion sur la Loi sur les langues officielles et l’état de la dualité linguistique au Canada. — (Graham Fraser (commissaire aux langues officielles (2006-2016), « Notes pour une allocution prononcée dans le cadre du 4e Symposium sur les communautés de langues officielles en situation minoritaire au Canada », 12 mars 2009. Commissariat aux langues officielles, 2009. Note : Graham Fraser, outre la citation faite d’une maxime notoirement utilisée à diverses reprises par Daniel Johnson (père), Premier ministre du Québec de 1966 à 1968, recourt séparément, en deux endroits distincts de son discours, aux deux parties de la locution, pour appuyer son propre propos.)
Traductions modifier
Notes modifier
Cette locution-phrase est souvent citée comme émanant de Talleyrand (1754-1838), sans que les divers sites web la rapportant dans leurs répertoires de citations fournissent d’éléments tangibles sur cette hypothèse. On rencontre aussi une variante parfois attribuée à Talleyrand, également sans le moindre élément probant : « quand je me regarde je m’inquiète, quand je me compare, je me rassure ».
Prononciation modifier
- Canada (Shawinigan) : écouter « quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console [Prononciation ?] »