Étymologie

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(XVIIIe siècle au plus tard) référence nécessaire (pourquoi ? résoudre le problème) Composé de quitte et de à.
La locution est avérée (dans le sens 1) dans divers écrits du début XVIIIe siècle référence nécessaire (pourquoi ? résoudre le problème), par exemple :
  • Si c'est le tronc de l’artère, il ne faut pas moins en faire la ligature, quitte à faire après, l'amputation du membre  (Robert J. James, Dictionnaire universel de médecine, de chirurgie, de chymie, de botanique, d'anatomie, de pharmacie, d'histoire naturelle, &c, traduction de Diderot et al., 1748)

Locution prépositive

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quitte à \ki.t‿a\

  1. En prenant le risque de la conséquence mentionnée ensuite.
    • À quoi servent les faits divers ? […]. En règle générale, à faire du très mauvais journalisme, caressant le lecteur dans ses pulsions malsaines quitte à pulvériser les lignes jaunes du métier.  (Nicolas Demorand, Trouble, dans Libération (journal), no 9535, 7 & 8 janvier 2012, p.3)
  2. (suivi d'une proposition en « autant… ») Tant qu’à.
    • Quitte à aller en ville, autant en profiter pour acheter le pain.

Synonymes

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Traductions

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Anagrammes

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