Français modifier

Étymologie modifier

Du latin repugnare.

Verbe modifier

répugner \ʁe.py.ɲe\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Être plus ou moins opposé.
    • …et aidez-moi à enfoncer cette porte de sortie pratiquée dans la grande muraille du château ; que ceux d’entre vous qui répugneraient à ce service […] garnissent le sommet de la barbacane. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
  2. (Absolument) (Vieilli) Contredire, avoir quelque contradiction.
    • Cela répugne, il y a dans cette démonstration quelque chose qui répugne.
  3. (Courant) Éprouver un sentiment de répugnance.
    • La vérité était que, malgré eux, et bien que cette exécution leur parût juste, les Comanches répugnaient à torturer une femme sans défense, déjà âgée. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
  4. Causer, inspirer de la répugnance.
    • Il ne lui répugnait pas de se comparer à un habile crocheteur de serrures qui, par ruse ou par violence, va prendre sa part de la richesse commune. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
    • Mon père, très bon travailleur, avait l’art de se faire prendre en grippe : il montrait trop que la bêtise et la vulgarité lui répugnaient. — (Neel Doff, Jours de famine et de détresse dans la bibliothèque Wikisource  , chap. « Premier exode », Éditions de la Toison d’or, Paris, 1943 (1re éd. 1911), page 20)
    • Cet homme, cette femme me répugne. — Cette proposition me répugne.(Impersonnellement) Il me répugne de vous entretenir d’un pareil sujet.
  5. (Transitif) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier