Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de appliquer, avec le préfixe re-.

Verbe modifier

rappliquer \ʁa.pli.ke\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Se ramener, venir rapidement, à la suite d’un événement déclencheur.
    • De n’pas danser, on mord les autres, n’est-ce pas ? et j’ai justement vu —quand tu m’interrogeais— une connaissance avec qui j’suis en affaire et qui, en douce, m’a fait signe de rappliquer. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
    • L’endroit faisait jeune. La gaîté y fusait de toutes parts, juteuse, nouvelle, centripète, et Paris de rappliquer. — (Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1939)
    • Ça descendait les grands boulevards. Ça montait des Halles. Ça rappliquait de la République. Tout le monde voulait savoir. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 73)
    • Le problème, c’est que si jamais elle me supplie de revenir, je vais avoir du mal à rappliquer rapido, vu que je suis en train de partir en vacances à Pétaouchnok avec un touriste en short qui se croit envoûté… — (Olivier Pouteau, Mes vacances à Pétaouchnok, Éditions du Rouergue, 2016)
    • Perros ressuscitait les auteurs. Lève-toi et marche : d’Apollinaire à Zola, de Brecht à Wilde, ils rappliquaient tous dans notre classe, bien vivants, comme s’ils sortaient de chez Michou, le café d’en face. — (Daniel Pennac, Comme un roman, Gallimard, 1992, page 91)
  2. (Transitif) Appliquer de nouveau quelque chose.
    • On laisse sécher deux minutes puis on rapplique une couche.

Variantes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier