Français modifier

Étymologie modifier

De l’ancien français rachier (« cracher »), dont les variantes régionales remplaçaient souvent le -ch- \ʃ\ par un -k- \k\. Dans le sud de la France, le mot vient de l'occitan racar (« vomir »).

Verbe modifier

raquer \ʁa.ke\ intransitif et transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Régional) (Désuet) Vomir.
    • Sur quoi Merdanson disait, comme étonné :
      — Holà ! Mais que sont ces marauds ? […] Ils ont vilaine trogne et leurs pieds leur puent à raquer (
      raquer voulant dire vomir dans le parler de Montpellier).
      — (Robert Merle, En nos vertes années, VIII., 1979)
  2. (Argot) et (Populaire) Payer à contrecœur, casquer.
    • Y a même souvent jusqu’à des chauffeurs d’bonne maison qu’on est forcé d’raquer pour les tuyaux qu’ils donnent… — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Attention ! Garez-vous ! Ce soir on les attaque
      Les bourgeois, les salauds, va bien falloir qu’ils raquent
      On n’est pas sur le tas pour jouer d’l’ophicléide
      On va prendre un gros coffre et lui crever le bide

      — (Boris Vian, Le Tango interminable des perceurs de coffres-forts. Chanson interprétée en 1958 par Les Frères Jacques.)
    • C’était du racket mais je tiens à ma peau, j’ai raqué sans discuter.
  3. (Auvergne) Couper.
    • Se faire raquer les cheveux.

Traductions modifier

Prononciation modifier


Homophones modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Picard modifier

 

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Verbe modifier

raquer \ʁa.ke\ transitif

  1. (Économie, Fiscalité) Payer.

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