Français modifier

Étymologie modifier

 Dérivé de relâcher, avec le suffixe -ment.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
relâchement relâchements
\ʁə.laʃ.mɑ̃\
ou \ʁə.lɑʃ.mɑ̃\

relâchement \ʁə.laʃ.mɑ̃\ ou \ʁə.lɑʃ.mɑ̃\ masculin

  1. État d’une chose qui devient moins tendue qu’elle n’était, qui a perdu de son ressort.
    • Lorsqu'un relâchement se manifeste, et surtout pendant l'été, les champs de glace se brisent, […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Le relâchement des cordes d’un violon.
    • (Par extension) (Médecine)Le relâchement du ventre.
  2. (Sens figuré) Diminution de l’effort, de la vigueur, de la régularité, de la sévérité.
    • Lors même que l’arrivée du grand maître n’eût pas été si soudaine et si inattendue, il n’y aurait rien eu à Templestowe qui eût décelé un relâchement de discipline, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • La marquise avait perdu sa mère en bas âge, et son éducation fut naturellement influencée par le relâchement qui, pendant la révolution, dénoua les liens religieux en France. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Le relâchement du lien vassalitique est une des causes de la défaite finale du Midi et de son suzerain, le comte de Toulouse. — (Paul Gachon, Histoire du Languedoc, Boivin & Cie, 1941, page 89)
  3. (En bonne part) Délassement ; état de repos ; utile cessation de travail ou d’exercice.
    • Après une grande contention d’esprit, on a besoin de quelque relâchement.
  4. (Parfois) Relargage.
    • En outre, contrairement à celui de Tchernobyl, ils sont munis d'une enceinte de confinement, qui restreindrait le relâchement de la radioactivité en cas d'accident grave. — (Bernard Bonin, Étienne Klein et Jean-Marc Cavedon, Moi U235, atome radioactif, Éditions Flammarion, 2001)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier