renâcler

FrançaisModifier

ÉtymologieModifier

De l’ancien français renaquer (« reculer, céder, avec l’influence de renifler »)[1].

Verbe 1 Modifier

renâcler \ʁə.nɑ.kle\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Renifler bruyamment en signe de colère, au sujet des animaux.
    • Mon cheval renâcla à plusieurs reprises et de lui-même pressa son allure. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Ils rient comme de gros bébés ; quand ils éclatent, ils renâclent comme des ânes, ou beuglent comme des bœufs. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)

TraductionsModifier

Verbe 2Modifier

renâcler \ʁə.nɑ.kle\ transitif indirect 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Sens figuré) (Familier) Témoigner de la répugnance pour quelque chose, rechigner.
    • Maintenant, même si j’en avais l’envie, il serait trop tard pour reculer. André et moi avons sollicité cette mission. L’autorisation que j’ai demandée, de concert avec lui, est à l’heure actuelle devenue un ordre. La voie hiérarchique parcourue, des influences mobilisées au ministère, tout cela pour ensuite avoir peur, renâcler devant l’entreprise !… — (Pierre Benoit, L’Atlantide, Albin Michel, 1920, p. 9-14)
    • Elle n’avait pas le temps de finir sa phrase que je reculais, d’un saut, renâclant comme une bête devant l’odeur et l’image de la maladie… — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 43.)
    • Les préadolescents, eux, renâclent à la perspective de vivre au quotidien avec des vieux bien gentils mais incompréhensibles et « incomprenants ». Le sirop de groseille de grand-mère ne vaut pas le soda au cola; […]. — (Patricia Chalon, De la bienveillance à la bientraitance, Marabout, 2007, part.2)

TraductionsModifier

PrononciationModifier

AnagrammesModifier

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RéférencesModifier

  1. Grand Larousse universel, 1991 : volume 13, page 8855.