ressuyer
Français modifier
Étymologie modifier
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Verbe modifier
ressuyer \ʁe.sɥi.je\ [1] ou \ʁɛ.sɥi.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Art) Sécher.
- On récolte les échalotes lorsque les feuilles jaunissent ; on arrache les plants et on les laisse ressuyer deux ou trois jours sur le sol ; cela fait, on les monte au grenier où on les suspend en paquets. — (« Le Jardin de l’école », dans Journal des instituteurs et des institutrices, volume 60, éditions Fernand Nathan, 1914, page 319)
Après quatre jours, comme le temps se maintenait au beau et que la terre s’était assez ressuyée pour qu’il pût poser une échelle sans qu’elle risque d’enfoncer, il se mit à élaguer son chêne.
— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 67, Robert Laffont, 1968)- Ces menuisiers, dit Cambronne Mâcheclair, jamais ils ne laissent ressuyer leur bois ! — (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 21)
- (Sens figuré) La France était encore mal ressuyée de la défaite de 1871. — (Michel Tournier, « Selma Lagerlöf, la grande dame qui venait du froid », dans Les Vertes Lectures, collection Folio, 2007, page 132)
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « ressuyer [ʁɛ.sɥi.je] »
- France (Lyon) : écouter « ressuyer [ʁɛ.sɥi.je] »
- Somain (France) : écouter « ressuyer [Prononciation ?] »
Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ressuyer), mais l’article a pu être modifié depuis.
- [1] : Dictionnaire encyclopédique Quillet-Grolier (16 volumes), Grolier Limitée / Librairie Aristide Quillet, 1968–1975