Étymologie

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(Siècle à préciser) Origine dialectale, variante de rebouler.[1]

ribouler \ʁi.bu.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Rouler des yeux, faire de grands yeux, les bouger dans tous les sens tellement on est étonné.
    • Il monte gravement les marches de l’estrade, riboulant des prunelles, fronçant le sourcil, les trois poils safran de sa barbiche tombant en garde, serré dans une redingote qui l’étrique et dont ses os crèvent le drap, avec un pantalon en amadou brûlé, dont les mollets tirebouchonnent sur des bottines de femme en coutil gris. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • J’avais le cou rouge et les veines du front qui saillaient ; je riboulais des yeux, ainsi qu’une écrevisse. — (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
    • J’ai la boule au plafond
      qui tourne, qui riboule, tourneboule
      — (extrait de la chanson J’ai la boule au plafond, paroles d'Étienne Roda-Gil, 1968)
    • En disant cela, il riboulait des yeux terribles en direction de Manon qui faisait mine de ne pas entendre. — (Henri Vincenot, Le Pape des escargots, 1972, page 296)
    • À Marchand, le réalisateur reprochera de « ribouler » quand il joue la colère. En pleine projection de rushes, sa voix s’élève, pour lancer à l’acteur sur l’écran : « Arrête de ribouler des yeux ! » — (Pascal Mérigeau, Maurice Pialat l’imprécateur, Grasset, 2003)
    • Il lui sembla que, derrière lui, les portes s’entrebâillaient, les yeux riboulaient. — (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 43)

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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