s’auto-inviter
Français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
s’auto-inviter \s‿o.to.ɛ̃.vi.te\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
- S’inviter soi-même.
- Entre amis proches, on a tout à fait le droit de s’auto-inviter à une soirée sans que cela soit pris pour une incorrection.
- Ayant appris que son père organisait une fête, il s’auto-invita sans même téléphoner ni même s’inquiéter de savoir si sa présence gênerait.
- Bernard Shaw stigmatise ce qu’il nomme « le gouvernement par les soi-disant grands hommes » (I), le gouvernement de ceux qui « se sont auto-invités à gouverner leur pays comme préliminaire au gouvernement de tous les autres pays. » — (Bernard Colombat, La Fin du monde civilisé, Vrin, 2002, page 200)
- D’autres fois, c’était tout simplement pour s’auto-inviter à certaines soirées ou pour tenter de faire des rencontres intimes. — (Benoit Guillen, Les Nouveaux Êtres, Société des Écrivains, 2008, page 249)
Notes modifier
- La graphie s’autoinviter est moins courante, car on pourrait croire qu’elle se prononce \s‿o.twɛ̃.vi.te\.
Synonymes modifier
Prononciation modifier
- Bourg-en-Bresse (France) : écouter « s’auto-inviter [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « s’auto-inviter [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
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