s’auto-pelure-de-bananiser

Français modifier

Étymologie modifier

→ voir s’autopeluredebananiser

Verbe modifier

s’auto-pelure-de-bananiser \s‿o.to.pə.lyʁ.də.ba.na.ni.ze\ pronominal réfléchi 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Rare) (Par plaisanterie) (Québec) Se mettre dans une position où l’on se nuit soi-même, où l’on cause soi-même sa propre perte.
    • André Boisclair rappelait jeudi la phrase de Jacques Parizeau, qui avait qualifié la politique de « sport extrême ». L’ancien chef péquiste avait aussi déjà employé l’expression « s’auto-pelure-de-bananiser ». S’il est aujourd’hui vulnérable, M. Boisclair ne le doit qu’à lui-même. — (Le Devoir, 5-6 novembre 2005)
    • Le Parti québécois, a-t-il poursuivi, doit immédiatement se ressaisir et consacrer ses énergies « à vendre ce que l’on croit à mort » plutôt que de « gosser des poils de grenouille et s’auto-pelure-de-bananiser ». — (Le Devoir, 23–24 octobre 2004)

Variantes orthographiques modifier

Quasi-synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

  • France (Toulouse) : écouter « s’auto-pelure-de-bananiser [Prononciation ?] »
  • Canada (Shawinigan) : écouter « s’auto-pelure-de-bananiser [Prononciation ?] »
  • Vosges (France) : écouter « s’auto-pelure-de-bananiser [Prononciation ?] »
  • Somain (France) : écouter « s’auto-pelure-de-bananiser [Prononciation ?] »