Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du nom du marquis de Sade, réputé pour ses écrits libertins évoquant le plaisir de faire du mal à autrui. Le terme sadisme est forgé ou recensé dans la réédition posthume 1834 du Dictionnaire universel de la langue française de Boiste ; il est réutilisé avec « sadique » en 1862 par Sainte-Beuve dans son commentaire du Salammbô de Flaubert ; il est repris (peut-être indépendamment) en 1886 par le psychiatre Krafft-Ebing dans son Psychopathia Sexualis qui le popularise ; il est directement repris en 1905 par Freud dans Trois essais sur la théorie sexuelle qui l’établit définitivement.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
sadiste sadistes
\sa.dist\

sadiste \sa.dist\ masculin et féminin identiques

  1. Adepte du sadisme.
    • Les sadistes peuvent être répartis en trois catégories : les blasés, les monomanes, les passionnels. Mais, à vrai dire, entre ces trois genres de débauchés maniaques, les distinctions sont très subtiles. — (Alexandre Parent du Châtelet et ‎Urbain Ricard, La Prostitution contemporaine à Paris, en province et en Algérie, A. Charles, 1901, page 344)
    • Les sadistes deviennent de véritables virtuoses dans l’art d’assassiner sans être découverts. Le cynisme avec lequel plusieurs d’entre eux ont décrit leurs sensations témoigne de leur froide indifférence dans le tragique et l’effroyable. — (Auguste Forel, La question sexuelle: exposée aux adultes cultivés, G. Steinheil, 1906, page 258)
    • Il se croyait communiste, mais sa pensée était assez courte pour qu’il se satisfît de l’idée d’une révolution qui serait une catastrophe sans lendemain. Il était aussi sadiste. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Paronymes modifier

Anagrammes modifier

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