saint-frusquin
Français modifier
Étymologie modifier
- (Date à préciser) → voir frusquin, « habits, hardes », tombé en désuétude sauf dans le composé populaire saint-frusquin qui a été formé sur le même principe que saint-crépin, Saint-Glinglin, etc.
Nom commun modifier
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| saint-frusquin | saint-frusquins — |
| \sɛ̃.fʁys.kɛ̃\ | |
saint-frusquin \sɛ̃.fʁys.kɛ̃\ masculin
- (Familier) Bien, capital, patrimoine, ensemble des affaires que quelqu’un possède.
- Je vais rapporter soudain
La poudre de perlinpinpin.
Dépense, pauvre Arlequin,
Ton dernier saint-frusquin. — (Edmond Rochefort et Paul Siraudin, La Foire Saint-Laurent, ou Une représentation en 1780, au théâtre des Variétés, 17 mars 1838, parade - scène V) Ils avaient attrapé leur saint-frusquin dans des négoces ou des manigances aussi honorables que pacifiques.
— (Léon Bloy, Les Créanciers de l’État, dans Sueur de sang, 1893)- Je ne doute pas du reste que dans certaines classes les intérêts de caste n’effacent tout sentiment de patriotisme, et que pour conserver leur saint-frusquin, ces gens-là se feraient volontiers le sacrifice des trois-quarts de la France. — (Lettre d’Émile Erckmann à Alexandre Chatrian, du 27 avril 1872, dans Correspondance inédite : 1870-1887, Presses universitaires Blaise Pascal, 2000, page 23)
- La nuit, les Allemands furent rappelés d’urgence. Ils n’eurent même pas le temps de ramasser leur saint-frusquin, piquèrent la moto, filèrent sans demander leur reste & les prisonniers furent oubliés. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 352).
- Je vais rapporter soudain
Dérivés modifier
Variantes orthographiques modifier
Traductions modifier
Patrimoine
- Allemand : das ganze bisschen Hab und Gut (de), Siebensachen (de) pluriel
- Croate : imutak (hr)
- Espagnol : los bàrtulos (es) masculin
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « saint-frusquin [Prononciation ?] »
Références modifier
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (saint-frusquin)
- « frusquin », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage