Français modifier

Étymologie modifier

(XVIIe siècle) Dénominal de salive, d’après le latin salivare.

Verbe modifier

saliver \sa.li.ve\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Sécréter de la salive.
    • [...] or, pendant que cet engraissement se fait, il faut que le Patient se tienne chaud ; mais lors qu’il commence à saliver, ou qu’il semble avoir une ouverture, il est tems de cesser. — (Etienne Blankart, Traité de la vérole, gonorrhée, chancres, bubes vénéréens, & de leurs accidens, traduit par Guillaume Willis, Corneille Blankard, Amsterdam, 1688, page 188)
    • Ainsi, l’ellipse, noire sur fond blanc, était suffisamment semblable au cercle pour que les chiens soient conditionnés à saliver aussi en sa présence, bien que moins fortement; il fallait donc les conditionner à ne plus saliver à l’ellipse, par association répétée entre l’ellipse et l’absence de nourriture. — (Hans Jürgen Eysenck, La névrose et vous, traduit par Anne-Marie Graulich, Pierre Mardaga, Bruxelles, 1979, page 49)
  2. (Sens figuré) Avoir très envie de quelque chose, en avoir l’eau à la bouche.
    • Je reste un chouia à admirer le palais du pistonné : un rez-de-chaussée à faire saliver un émir du Koweit, deux étages à me faire crever plutôt deux fois qu’une. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 23)
    • Il est vrai que la progression de 17 % des achats de produits agroalimentaires bio par les Français, en 2017, pour un montant global de près de 8,4 milliards d’euros, a de quoi faire saliver les industriels. — (Laurence Girard, Les multinationales tentent de rattraper leur retard dans le bio, Le Monde. Mis en ligne le 19 octobre 2018)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier


Homophones modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier