Étymologie

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Déformation de sacristi, afin de ne pas blasphémer ouvertement.

Interjection

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sapristi

  1. Pour marquer l’étonnement ou l'énervement.
    • Sapristi ! nous nous abrutissons à la fin ! — (Victor Hugo, Quatrevingt-treize, 1874, Michel Lévy frères, tome 3, page 266)
    • Mais sapristi vous ne vous doutez donc pas du nombre de crimes qui vous sont reprochés ? — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 642)
    • Sapristi ! … Sapristi ! … gémissait le pauvre homme qui ne cessait de chasser, avec sa main, quelque chose d’invisible et qui bourdonnait autour de lui, comme une mouche. Sapristi ! On ne dit pas ces choses-là à d’honnêtes gens ! — (Chantal Meyer-Plantureux, Un siècle de critique dramatique : de Francisque Sarcey à Bertrand Poirot-Delpech, Éditions Complexe, 2003, page 44)
    • Sapristi ! s’exclama Stiple comme mentionné au début de ce récit, au comble de son délire, à la fois fascinée et mortifiée par toute la décadence mentale qui était là à l’œuvre. — (Francis Thievicz, Suicide Club et autres curiosités, heresie.com, 2013, page 52)

Variantes

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En apposition, cette locution est parfois utilisée comme intensitive :
  • […] tu ne peux même pas me laisser dîner en paix. Il faut que tu me montres tout un tas de sapristi de planches en couleurs qui représentent soi-disant, d’après je ne sais quel imbécile, l’intérieur du corps humain. — (William Faulkner, Sartoris, traduction René-Noël Raimbault & Henri Delgove, Éditions Gallimard, 1937, réédition Folio, page 299)

Synonymes

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→ voir sacrebleu#Synonymes

Prononciation

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Étymologie

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Du français sapristi.

Interjection

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sapristi \Prononciation ?\

  1. Sapristi.

Synonymes

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Références

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  • Jiří Rejzek, Dictionnaire étymologique tchèque, Leda, Prague, 2001