Voir aussi : sayón

Français modifier

Étymologie modifier

(1487)[1] Dérivé de saie, avec le suffixe -on[1][2].

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
sayon sayons
\sɛ.jɔ̃\

sayon \sɛ.jɔ̃\ masculin

  1. (Habillement) Saie, sorte de casaque ouverte que portaient anciennement les paysans, les soldats.
    • Une espèce de sayon en grosse toile rapiécée formait tout son vêtement et dessinait un corps maigre et nerveux, non sans élégance malgré toute cette misère. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Mais il est grand, sec, droit sous son sayon jaunâtre moins poilu que sa poitrine, et un peintre ne dédaignerait pas d’en saisir la silhouette, lorsque, coiffé d’un chapeau de sparterie, vrai bouchon de paille, il s’accote sur son bâton à bec de corbin, aussi immobile qu’un roc. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
    • Protos sortit un papier de la poche intérieure de son sayon. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • Claude produisit quelque trois cent félins et autant d’ours, et c’est à l’occasion d’une de ces chasses que l’on vit un condamné se tirer d’affaire en jetant son sayon sur la tête du lion qui le chargeait. — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 326)
  2. (Habillement) Casaque de guerre, portée par les soldats gaulois, puis par les romains.
    • On voyait se mêler, se confondre, sur une vaste étendue la robe bariolée des Égyptiens, le burnous des Arabes (…) les sayons et les braies écarlates des Barbares. — (Anatole France, Thaïs, 1890, p. 286)

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
sayon sayons
\sɛ.jɔ̃\

sayon \sɛ.jɔ̃\ masculin

  1. (Populaire) Variante de sillon.

Prononciation modifier

  • Lyon (France) : écouter « sayon [sɛjɔ̃] »

Anagrammes modifier

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Références modifier