Étymologie

modifier
Du latin sceptrum, du grec ancien σκῆπτρον, skễptron. Ceptre au moyen âge, on a rectifié l’orthographe pour conformer à la graphie en latin.

Nom commun

modifier
SingulierPluriel
sceptre sceptres
\sɛptʁ\
Un sceptre au premier plan.

sceptre \sɛptʁ\ masculin

  1. Bâton de commandement, qui est une des marques de la royauté.
    • Le roi avait la couronne en tête et le sceptre en main.
    • À toi qui fais du sceptre un assommoir, malheur !  (Leconte de Lisle, Poèmes barbares dans la bibliothèque Wikisource Article sur Wikisource, « La Vigne de Naboth », III, Librairie Alphonse Lemerre, 1900 (1re éd. 1862), page 33)
    • « Sur le trône, reprit Thornpipe, contemplez la Reine, — ressemblance garantie, — revêtue de ses habits de gala, le manteau royal attaché aux épaules, la couronne en tête et le sceptre à la main. »  (Jules Verne, P’tit Bonhomme, chapitre 2, J. Hetzel et Cie, Paris, Illustrations par Léon Benett, 1891)
  2. (Sens figuré) Pouvoir souverain, la royauté même.
    • On s’aperçut d’abord, à la manière dont Itobad gouvernait son cheval, que ce n’était pas un homme comme lui à qui le Ciel réservait le sceptre de Babylone.  (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XVII. Les combats, 1748)
  3. (Soutenu) Supériorité, prééminence en quelque chose que ce soit.
    • Chez les latins le sceptre de la poésie appartient à Virgile.
    • Aucun orateur ne dispute à Démosthène le sceptre de l’éloquence.

Hyponymes

modifier

Dérivés

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Anagrammes

modifier

Voir aussi

modifier
  • sceptre sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

modifier

Étymologie

modifier
De l’ancien français sceptre, du latin sceptrum, du grec ancien σκῆπτρον, skễptron.

Nom commun

modifier
SingulierPluriel
sceptre
\ˈsɛp.tə\
sceptres
\ˈsɛp.təz\

sceptre \ˈsɛp.tə\

  1. (Royaume-Uni) (Commonwealth) Sceptre.

Variantes

modifier

Prononciation

modifier