se faire appeler Arthur

Français modifier

Étymologie modifier

(XXe siècle) Expression née pendant le couvre-feu imposé en France par l’armée allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, tirée de l’allemand acht uhr (huit heures), moment du début du couvre-feu nocturne. [Hypothèse évidemment fausse puisque l'expression existait déjà en 1855 - voir citations et discussion]
Une autre hypothèse, plus rarement avancée, est que cela viendrait d’un mot argotique, arthur, désignant un proxénète, ou un amant.

Locution verbale modifier

se faire appeler Arthur \sə fɛ.ʁ‿a.ple aʁ.tyʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de se faire)

  1. (France) (Familier) Se faire réprimander.
    • Descends de là tout de suite, a crié sa mère, descends de là ou je vais le dire à ton père, je te préviens, tu vas te faire appeler Arthur. — (Camille Laurens, Index, Éditions Gallimard, 2009, réédition 2014)
    • L'heure tournait et j'allais me faire appeler Arthur, comme disait ma mère. Alors, j'ai dû lâcher prise et rentrer à grand train à la maison. — (J. Fleuret, Oncle Michel: roman, Éditions Édilivre, 2016, page 10)
    • le Tintamarre a franchi les limites de cet âge où l'on est ridicule de se faire appeler Arthur et de vouloir casser des noisettes. — (De Soye et Bouchet, Revue anecdotique des lettres et des arts, Volume 1, 1855, page 87)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier