se tenir coi
Français modifier
Étymologie modifier
Locution verbale modifier
se tenir coi \sə tə.niʁ kwa\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de tenir)
- (Soutenu) Se tenir tranquille ; éviter de se faire remarquer.
- L'équipage du corsaire était silencieux et prêt, en cas de résistance, à dévorer le pauvre bâtiment marchand, qui, heureusement pour lui, se tint coi, semblable à un écolier pris en faute par son maître. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
Il y fut si effrayé de la cherté de la vie et des moindres babioles, qu’il s’était tenu coi dans son méchant hôtel.
— (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)- Je reçus une terrible rossée, après laquelle je me pelotonnai sous un canapé, où je me tins coi. — (Edgar Poe, Le système du docteur Goudron et du professeur Plume, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
Une nuit, je sommai Dieu s’il existait de se déclarer. Il se tint coi et plus jamais je ne lui adressai la parole.
— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 385)
- (Sens figuré) (Transitif) Ne pas ne se manifester, rester normal.
- Quand tout va bien, la petite glande se tient coite. — (Catherine Vincent, Histoire d’une glande : la thyroïde sous toutes les coutures sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 27 octobre 2017, consulté le 6 décembre 2017)
Synonymes modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « se tenir coi [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « se tenir coi [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « se tenir coi [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
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