se tirer des pattes

Français modifier

Étymologie modifier

(XVIIe siècle) Composé de se tirer et du nom pattes, comme s’il s’agissait d’échapper à un animal prédateur.

Locution verbale modifier

se tirer des pattes \sə ti.ʁe de pat\ (se conjugue → voir la conjugaison de tirer)

  1. Se soustraire à la domination, à l’emprise, au pouvoir (de quelqu’un).
    • S’ils ont la force, ils se tirent des pattes. Je vous parie qu’il y en a d’étendus sous les genêts. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 62)
    • Et maintenant qu’on a réussi à se tirer des pattes de la police et qu’on doit répéter encore avant la première de ce soir, ils ne sont pas là ! — (Ljubomir Simović, Le théâtre ambulant Chopalovitch, traduction Borka Legras et Anne Renoué, éditions L’Âge d’homme, Lausanne, 1989)
  2. (Absolument) (Argot) S’échapper, prendre la fuite.
    • Quand j’en ai fini avec eux, ils ont à peu près autant de chances de se tirer des pattes qu’une rondelle de beurre de s’échapper de l’enfer. — (Peter Cheyney, La Môme vert-de-gris, chapitre V, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier