Français modifier

Étymologie modifier

(XIIIe siècle) Forme dissimilée de *sorcererie, non attesté, mais dont l’existence est postulée d’après sorcier. On trouve aussi, en ancien français, la forme haplologique sorcerie.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
sorcellerie sorcelleries
\sɔʁ.sɛl(ə).ʁi\

sorcellerie \sɔʁ.sɛl(ə).ʁi\ féminin

  1. Art des sorciers.
    • On vous dira que le diable seul a pu produire de telles pierres, et l’on vous intentera un procès en sorcellerie. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
    • Comme Katrina Van Tassel, dans Sleepy Hollow, Mercredi possède un don de sorcellerie qu’elle a hérité de sa mère. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 novembre 2022, page 18)
    • Dans la logique mentale de leur temps, les magistrats l’accusent et la condamnent de « sorcellerie », crime pour lequel le bourreau l’énuque avec la « hart » de la potence (corde d’infamie). — (Michel Porret, L’ombre du diable: Michée Chauderon, dernière sorcière exécutée à Genève (1652), Éditions Georg, 2009, page 64)
    • « J’ai l’impression d’être entré dans une maison hantée de fête foraine. » Kara essuya ses yeux humides et regarda autour d’elle. La minuscule boutique était bourrée d’articles de sorcellerie. — (Kim Richardson, Les gardiens des âmes, tome 6 : Mortelle, 2013, page 103)
  2. Pratiques des sorciers.
    • Leur pouvoir était illimité; ils guérissaient les malades abandonnés des médecins, rendaient fécondes les terres stériles, arrêtaient les épidémies de bestiaux, mais ils n’étaient point toujours d’humeur à ces sorcelleries bienfaisantes, et, plus volontiers, ils se servaient de leur puissance magique pour tourmenter les hommes et les bêtes. — (Octave Mirbeau, Rabalan)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Paronymes modifier

Voir aussi modifier

Références modifier