Français modifier

Étymologie modifier

Probablement une référence à des créatures qui se cachent dans les bois, par exemple les loups, et qui peuvent en sortir et créer le danger.
L’expression peut aussi être liée aux insectes dont les larves peuvent vivre des années cachées à l’intérieur du bois (plancher, meubles) avant de révéler leur présence.

Locution verbale modifier

sortir du bois \sɔʁ.tiʁ dy bwa\ (se conjugue → voir la conjugaison de sortir)

  1. (Sens figuré) Se dévoiler, sortir de sa réserve.
  2. (Sens figuré) Sortir d’une situation défavorable, se tirer d’affaire.
    • Mais celui qui est sur le toit n’est pas sorti du bois, surtout lorsqu’il s’agit d’un édifice dont les murs ont soixante-quinze pieds de hauteur. — (Henri Béland, Mille et un jours en prison à Berlin, 1919)
    • La travailleuse a dû être transportée à l'hôpital de Kelowna, où elle se trouvait toujours mercredi. Elle se trouvait dans un état stable, mais n'était «pas encore sortie du bois», selon ce qu'a indiqué M. Little au «Nelson Star». — (Agence QMI, Elle fait une crise cardiaque après une altercation avec un antimasque, Le Journal de Québec, 26 novembre 2020)
    • Ce qui ne veut pas dire que les Québécois sont sortis du bois. La menace qui plane sur le château de cartes s'appelle "nouveaux variants". — (Sébastien Bovet, Le jour de la carotte, site radio-canada.ca, 3 février 2021)

Proverbes et phrases toutes faites modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier