Étymologie

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Du latin suspirare.

soupirer \su.pi.ʁe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Pousser des soupirs.
  2. (Sens figuré) Désirer ardemment ; rechercher avec passion. — Note : En ce sens, il est ordinairement suivi de la préposition après.
    • Ils soupirent après 1919 et le wilsonnisme. Grand bien leur fasse. On sait ce que les couplets sur la dernière des guerres, le droit des nations à disposer d'elles-mêmes et ce messianisme humanitaire ont donné comme résultats.  (Pierre Hervé, La Libération trahie, éditions Grasset, 1945, page 111)
    • Il y a longtemps qu’il soupirait après cette place, qu’il soupirait après cela.
  3. (Vieilli) Il s’emploie dans le même sens, avec la préposition « pour ».
    • Il soupire pour cette femme.
    • J’ai longtemps soupiré pour vous.
  4. (Vieilli) Il est quelquefois transitif au figuré. (Il n’est d’usage ainsi qu’en poésie.)
    • Soupirer ses peines.
    • Les vers que soupirait Tibulle.
    • Sans doute la beauté qu'Orosmane idolâtre,
      Soupirant son amour, ses combats, ses malheurs,
      Par le seul art des vers eût fait couler nos pleurs.
       (Gabriel Legouvé, Le mérite des femmes, et autres poésies, Le mérite des femmes ; Ant.-Aug. Renouard, Paris, 1809, page 18)

Dérivés

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Dérivés

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Proverbes et phrases toutes faites

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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