sous-préfète

Français modifier

Étymologie modifier

(1829) au sens du féminin conjugal^[1]. Dérivé de préfète, avec le préfixe sous-.

Nom commun modifier

Singulier	Pluriel
sous-préfète	sous-préfètes
\su.pʁe.fɛt\

sous-préfète \su.pʁe.fɛt\ féminin (pour un homme, on dit : sous-préfet)

(Administration) Fonctionnaire publique chargée d’administrer un arrondissement, sous la direction immédiate du préfet ou de la préfète.
- Les zadistes sont regonflés à bloc et gonflés tout court : ils l’ont prouvé fin janvier en montrant leurs fesses à la sous-préfète en visite sur le terrain. — (Georges Bourquard, N.-D.-des-Landes : vers la sortie de piste sur Le Dauphiné libéré, 11 février 2018)
- Pour cette cérémonie de nombreuses personnalités avaient fait le déplacement, dont M^me Merckx, sous-préfète d’Ussel, et M. Grandcoing, écrivain et parrain de la promotion 2023. — (journal La Vie corrézienne, 16 juin 2023, page 4)
- Le dispositif a fait l’objet de la visite de la sous-préfète, Véronique Schaaf, mercredi 28 juin, en présence du maire, Alain Margat, et de l’agent en charge des procédures, Alicia Gourdin. — (journal Sud Ouest, édition Charente-Maritime, 8 juillet 2023, page 21)
- Le groupe se composait de deux autres personnes qui ont échappé à l’avalanche et ont donné l’alerte, a indiqué la sous-préfète Judith Husson à l’AFP. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 26 février 2024, page 8)
(Désuet) Épouse d’un sous-préfet.
- C’était la marquise. Julien lui trouva l’air impertinent, un peu comme madame de Maugiron, la sous-préfète de l’arrondissement de Verrières, quand elle assistait au dîner de la Saint-Charles. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, Michel Lévy frères, Paris, 1854 (1^re édition 1830), page 241)
- Libre au sous-préfet du Monde où l’on s’ennuie de se moquer du Maharahavatâ, comme à la sous-préfète de citer en riant M. de Tocqueville, ces savants trop ignorés sont dignes du respect et de la reconnaissance des passionnés de l’érudition. — (Jules Claretie dans Mathilde Shaw, Illustres et inconnus : souvenirs de ma vie, Paris, 1906, page V)