Français modifier

Étymologie modifier

De spirite, avec le suffixe -iser.

Verbe modifier

spiritiser \spi.ʁi.ti.ze\ transitif, pronominal ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Donner un caractère spirite à.
    • L’Esprit visiteur, qui s’insinue en elle et commence à la spiritiser y lui apparaît donc avec les privilèges d’un familier, jusque dans la chambre qu’elle habite ; et là, ni son mari, ni les ouvriers qu’il occupe ne parviennent à l’apercevoir ou à l’entendre lorsqu’au contraire elle l’entend ou l’aperçoit. — (Gougenot des Mousseaux, Mœurs et pratiques des démons ou des esprits visiteurs du spiritisme ancien et moderne)
    • Autonomie et automatisme, autonomie mais automatisme de cette table de bois qui se donne spontanément son mouvement, certes, et semble ainsi s’animer, s’animaliser, se spiritualiser, se spiritiser, mais tout en restant un corps artefactuel, une sorte d’automate, une figurante, une poupée mécanique et raide dont la danse obéit à la rigidité technique d’un programme. — (Élise Lamy-Rested, La déconstruction : une philosophie de l’à venir, entre phénoménologie et psychanalyse, thèse de doctorat, Université Paris IV-Sorbonne, 2013)
  2. Pratiquer le spiritisme.
    • Elle avait quitté son hôtel particulier du faubourg Saint-Honoré pour répondre à l’appel pressant de la marquise : c’était l’occasion de spiritiser au Ritz, un endroit certainement rempli de défunts en mal de conversation. — (Frédéric Lenormand, Madame la marquise et les gentlemen cambrioleurs, 2017)

Traductions modifier