- Du vieux breton staer, issu du celtique *stagrā, qui remonte à l’indo-européen *steh₂g- « couler, (s’)égoutter », duquel procèdent le latin stāgnum « étang, piscine » et le grec ancien stázein (στάζειν) « faire couler, égoutter »[1][2]. Apparenté peut-être au gallois taen « fait d’étendre, d’étaler, d’humecter »[3].
- L’acception de « étier » est un emprunt à l’ancien français estier, d’où le moderne étier.
stêr \ˈstɛːr\ féminin
- (Géographie) Fleuve, rivière.
- Eizh stêr a dap 100 km a hirder pe ouzhpenn. Setu-i hervez urzh o hirder: ar Gwilen, ar Blavezh, an Oud, an Aon, al Liger, ar Renk, ar Cʼhouenon hag ar Secʼh. — (Divi Kervella & Mikael Bodlore-Penlaez, Géographie / Douaroniezh in Atlas de Bretagne / Atlas Breizh, Coop Breizh, 2011, page 37)
- On compte huit cours dʼeau de plus de 100 km. Dans lʼordre décroissant : Vilaine, Blavet, Oust, Aulne, Loire, Rance, Couesnon, Seiche.
- Étier.
- Ne pas confondre avec ster.
- ↑ Ranko Matasović, Etymological Dictionary of Proto-Celtic, Brill, Leyde, Boston, 2009, ISBN 978-90-04-17336-1 (ISSN 1574-3586), page 353–4
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 687
- ↑ D.Q. Adams, art. « flow », dans Encyclopedia of Indo-European Culture, Londres, Fitzroy-Dearborn, 1997, page 207.