Français modifier

Étymologie modifier

De sternutation.

Adjectif modifier

sternutatoire masculin et féminin identiques

  1. (Didactique) Qui excite l’éternuement, la sternutation.
    • C’est avec le vinaigre sternutatoire qu’il a pu préserver des étables qui auraient été, assure M. Dehan, entièrement détruites par la péripneumonie. — (Delafond et Bouley, Recueil de médecine vétérinaire, volume 9, 1852)
    • Le comte Herbel aspira voluptueusement sa prise, fit disparaître de son jabot la dernière trace de la poudre sternutatoire, et continua : (...) — (Alexandre Dumas, Salvator, suite et fin des Mohicans de Paris ; [suivi de] Monseigneur Gaston Phoebus, 1863)
    • Tu m'entends, Asphlaroth, mes organes les plus vils et les plus ridicules te défient aujourd'hui. Non pas mes poumons, mon cœur, mais ma vésicule biliaire, ma glotte, ma membrane sternutatoire… Frappe l'un d'eux de la moindre douleur, de la moindre contraction, et je crois en toi… Une… Deux… Trois… J'attends… — (Jean Giraudoux, Intermezzo, 1933, acte I, scène 4)
  2. (Sens figuré) Qui donne phonétiquement l'impression d’un éternuement, de sternutation.
    • C’était avant la guerre [...]. II y en avait, de ces histoires. C’était comme un feuilleton. Il y avait des tas de bonshommes qui s’appelaient Azeff, Bourtzeff et autres noms sternutatoires... — (Régis Messac, la Taupe d'or [1934], éditions de la Grange Batelière, 2021, 2e partie, chapitre 1er)

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
sternutatoire sternutatoires
\stɛʁ.ny.ta.twaʁ\

sternutatoire \stɛʁ.ny.ta.twaʁ\ masculin

  1. Médicament qui provoque l’éternuement, la sternutation.
    • Le tabac est un sternutatoire. — (Jean-François Féraud, Dictionnaire critique de la langue française, volume 3, 1788)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier