Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin tabellio (« clerc »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
tabellion tabellions
\ta.bɛ.ljɔ̃\
ou \ta.be.ljɔ̃\

tabellion \ta.bɛ.ljɔ̃\ ou \ta.be.ljɔ̃\ masculin

  1. (Histoire) Officier public qui, dans les juridictions subalternes et seigneuriales, faisait fonction de notaire.
    • Il s’était rendu tout droit chez l’unique tabellion de l’endroit, lequel s’appelait maître Niquet. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
    • Pardonnez-moi, monsieur l’évêque, dit-elle en riant toujours, mais vous vous exprimez comme un tabellion. Ce n’est pas une déclaration d’amour, cela, c’est un inventaire ! — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • La voix du tabellion était une haute-contre ; il en donnait parfois l’échantillon dans les coins, ou sur la terrasse, une façon de rappeler son talent d’agrément, écueil contre auquel se brisent tous les hommes à talent d’agrément, même les hommes de génie, hélas ! — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
  2. Documents ou fonds de documents produits par le tabellion
    • Le notaire Guillaume Chuit l'indique dans l'analyse qui est en tête de sa minute: "Acquis en faveur des communier de Vésenaz" et qui se retrouve dans l'insinuation de l'acte au tabellion de Saint-Julien. — (Paul-Edmond Martin, À propos de La Belotte : étude sur les grèves du lac et les biens communaux du territoire genevois dans la Revue de droit suisse, volume 40 (1921), page 436)
  1. (Par plaisanterie) Notaire.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier