Étymologie

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(Date à préciser) De tapage.

tapager \ta.pa.ʒe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire du tapage ; faire beaucoup de bruit.
    • Maintenant, monsieur le Royaliste, écoutez-moi. Voici mes Prophètes et j’espère qu’ils vont tapager. Je vous les envoie. — (Jules Amédée Barbey D’Aurevilly, Lettre à Yzarn-Freissinet, vers le 20 juillet 1851, dans Correspondance générale, vol. 3 : de 1851 à 1853, Presses universitaires de Franche-Comté/Editions Belles Lettres, 1983, page 77)
    • Après eux, la fanfare du chef-lieu « l’Amicale du Fresnois » vient tapager. — (Willy et Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, page 241)
    • Il n’y avait que cette noce d’éveillée et qui tapageait de son mieux. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre neuvième)
    • Quelques minutes plus tard, toutes les cages étaient posées sur le bord de la route. Les poules tapageaient d’enfer, caquetant et voletant comme des folles. — (Mohamed Fellag, L’Allumeur de rêves berbères, chapitre 18, J.-C. Lattès, 2007)
    • Faire leur salon, c'est-à-dire exagérer les mouvements, paroxyser les contrastes de tons, attifer leur toile pour qu'elle tapage, camper leur statue pour qu'elle raccroche; car quelles finesses se tiendraient, quelle distinction captiverait le regard en ce déballage absurde où les envois se pêle-mêlent incompatiblement accouplés ! — (Alphonse Germain, La décoration de l'intérieur, dans L'Ermitage, 3e année - no 2, 15 février 1892, Paris, p. 66)

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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