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Composé de tarot et de Marseille. L’expression apparaît au milieu du XIXe siècle sous la plume de Romain Merlin, puis dans les cercles occultistes (Éliphas Lévi, puis Papus).[1] Elle est due au fait qu’on ne fabriquait plus alors qu’à Marseille ce type de cartes.
(Cartes à jouer) Sorte de jeu de tarot dans lequel toutes les cartes des atouts ont un nom en plus de leur numéro et les cartes numérales sont à enseignes italiennes, et qui n’est plus guère utilisé en France que pour la divination.
Dans les tarots de Besançon, le pape et la papesse sont remplacés par Jupiter et Junon. Le tarot de Marseille n’offre pas ce changement.— (Romain Merlin, Exposition universelle de 1855. Extrait des rapports du jury de la XXVIe classe : Calligraphie, gravure, cartes à jouer…, Paris, 1856, “Cartes à jouer”, page 644 note 1.)
Figure de l'épouse dans le tarot de Marseille, elle se tient au côté de l'Empereur, arcane numéro 4 qui la succède. Elle l'appuie et l'épaule dans les décisions qu'il prend au quotidien et lui apporte son soutien en toute situation.— (Eva Delattre, A la découverte des 22 arcanes majeurs du tarot de Marseille, chez l'auteur, 2014)
J'ai commencé avec les tarots de Marseille, en cherchant à les disposer de manière qu'ils constituent comme les scènes successives d'un récit pictographique. Quand les cartes posées côte à côte au hasard me donnaient une histoire dans laquelle je reconnaissais un sens, je me mettais à écrire : […].— (Italo Calvino, « Note de l'auteur », dans Le château des destins croisés, traduit de l'italien par Jean Thibaudeau & l'auteur, Éditions Folio / Gallimard, 1998)