Français modifier

Étymologie modifier

(1842)[1] Dérivé de tempérer, avec le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
tempérable tempérables
\tɑ̃.pe.ʁabl\

tempérable \tɑ̃.pe.ʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Que l’on peut tempérer.
    • (Musique) Un musicien, qui chante ou qui joue d’un instrument à sons tempérables, ne peut, au moment où il fait entendre une succession de sons, être sûr de se conformer scrupuleusement à la mesure de tous leurs intervalles ? — (Alix Tiron, Études sur la musique grecque, le plain-chant et la tonalité moderne, Imprimerie impériale, Paris, 1866, page 124)
    • Comment ne pas penser à nouveau à la « matière humaine malmenée », au hululement qu’un fragment de du Bouchet nous rend présent, et à travers lui à cette formidable réversion de la parole vers une voix en excès, non tempérable, vraiment incommensurable, dont le heurt ne pourra que se répéter dans la vacuité de l’air. — (Michel Collot (dir.), Autour d’André Du Bouchet, Presses de l’École Normale Supérieure, Paris, 1986, page 62)
    • Le savoir du rapport sexuel entre les parents reste à jamais troué, seulement tempérable d’un objet de fantasme, et pourtant la quête de savoir non seulement demeure mais s’en trouve relancée. — (Erik Porge, Transmettre la clinique psychanalytique, Éditions Érès, Toulouse, 2012)

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 399.