Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de tenir et de en haleine.

Locution verbale modifier

tenir en haleine \tə.ni.ʁ‿ɑ̃.n‿a.lɛn\ (se conjugue → voir la conjugaison de tenir)

  1. (Vieilli) Tenir en exercice, dans l’habitude de travailler.
    • Voici quinze ans que les journées s’écoulent presque toutes semblables pour ma mère, égales, pleines de ces petites occupations qui la tiennent en haleine d’une saison à l’autre. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 109)
    • En latin, nous avions obtenu de sauter une année, et de passer dès la seconde dans le cours supérieur ; la compétition avec des élèves de première me tenait en haleine. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 211)
  2. (Sens figuré) Tenir dans un état d’incertitude, mêlé d’espérance et de crainte.
    • Donnons à Donald Trump ce qui lui revient : il nous tient en haleine depuis quatre ans. — (Richard Latendresse, Quatre ans plus tard, toujours captivés ou épuisés?, Le journal de Montréal, 18 octobre 2020)
    • Merci
      D’autres collègues vous tiendront en haleine comme Le Journal sait si bien le faire.
      — (Réjean Parent, Me voilà confiné à l’hôpital, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
    • Le mamba vert « extrêmement venimeux », dont la fuite supposée de chez son propriétaire à Tilbourg dans le sud des Pays-Bas a tenu en haleine le pays pendant plusieurs jours, a finalement été retrouvé sain et sauf chez lui. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 27 novembre 2023, page 20)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier