Voir aussi : terre brulée

Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de terre et de brûlé, par comparaison.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
terre brûlée terres brûlées
\tɛʁ bʁy.le\

terre brûlée \tɛʁ bʁy.le\ féminin (orthographe traditionnelle)

  1. (Sens figuré) (Militaire) Tactique de repli ou de retraite consistant à pratiquer les destructions les plus importantes possibles, impliquant, en cas de conflit militaire, de détruire ou d’endommager gravement ressources, moyens de production, infrastructures, bâtiments ou nature environnante, de manière à les rendre inutilisables par l’adversaire.
    • Pratiquer la politique de la terre brûlée. Utiliser les deux mois qu’il lui reste à la Maison-Blanche pour détruire davantage le pays et ses institutions, créer le chaos et la division pour rendre la vie exécrable à son successeur. — (Mario Dumont, «Trump, ses péchés, son pays », dans Le journal de Montréal, 4 novembre 2020)
    • Les uns voient en lui le preux chevalier qui va les libérer de la bien-pensance et des élites déconnectées, les autres un dangereux populiste sur le point d’importer la politique de la terre brûlée trumpiste au Canada. — (Emmanuelle Latraverse, Poilievre ébranle les colonnes, Le Journal de Québec, 11 septembre 2022)
  2. (Peinture) Teinte ocre brune rougeâtre.
    • L’un était revêtu de haute laine blanche que tachetaient des touffes d’un noir d’encre. L’autre portait une toison couleur de terre brûlée et les flammèches rousses qui couraient dans sa trame semblaient des brindilles en feu. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)

Variantes orthographiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

couleur

Traductions modifier

Voir aussi modifier