Français modifier

Étymologie modifier

De flemme et tirer.

Locution verbale modifier

tirer sa flemme \ti.ʁe sa flɛm\ (se conjugue → voir la conjugaison de tirer)

  1. Paresser.
    • Pour en revenir à ce que je disais, j'avais couché chez Henriette, et, n'ayant rien de mieux à faire, je tirais ma flemme au dodo, tandis qu’elle-même, déjà levée et habillée, se préparait à aller faire son marché. — (Georges Courteline, Les Femmes d’amis, Flammarion, 1935, page 32)
    • Le samedi n'est pas un jour particulièrement faste pour les écoliers, dont la plupart voient leur père tirer sa flemme dès le matin, consulter le programme des cinémas du quartier ou partir en moto avec un faisceau de cannes à pêche en bandoulière. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 137)
    • N’essayez pas de m’embobeliner, les garçons, dans le but de tirer votre flemme. — (Exbrayat, Caroline sur son banc, 1976, chapitre IV-2)
    • La brume refusait de se dissiper, ce jour-là, comme si le soleil avait décidé de tirer sa flemme tout au long de la journée. — (Laurent Gounelle, Le jour où j'ai appris à vivre, KERO, 2014)

Prononciation modifier