Français modifier

 

Étymologie modifier

(XVIIe siècle) Du comportement d’un duc de Savoie, qui portait un vêtement aux couleurs de la France ou de l’Espagne, pour plaire à son interlocuteur.

Locution verbale modifier

tourner casaque \tuʁ.ne ka.zak\ (se conjugue → voir la conjugaison de tourner)

  1. Changer d’opinion, de parti avec une grande facilité et de manière intéressée, tourner le dos à ceux de son parti.
    • Jamais nous ne fûmes aussi près de notre perte, et les plus acharnés étaient ceux des nôtres qui tournaient carrément casaque et qui allaient s'enrégimenter dans les rangs de nos ennemis et menaient la police sur des pistes sérieuses et toutes fraîches. — (Blaise Cendrars, Moravagine, Grasset, Les Cahiers Rouges, 1986, page 69)
    • Le Tchad tourne casaque : La Chine continue de faire son marché en Afrique, et elle a les moyens de payer. Dernier pays à tomber dans son escarcelle, le Tchad, avec qui Pékin a renoué dimanche des relations diplomatiques interrompues en 1997 quand Ndjamena avait reconnu Taiwan. — (afrique.blogs.liberation.fr, août 2006)
    • Depuis qu’il est dans les ennuis judiciaires, que le juge Van Huymbeke l’a mis en examen pour recel de favoritisme et abus de biens sociaux, que la maire de Paris, Anne Hidalgo, a tourné casaque et ne veut plus entendre parler de son marché de Noël sur les Champs-Élysées, le Père Campion ne cesse de monter sur ses petits chevaux de bois. — (Hervé Liffran, Le Campion de la manif, c’est Marcel, Le Canard Enchaîné, 13 septembre 2017, page 1)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier